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La fin des zaricots
17 septembre 2007

Attrape-couillon

Bon, je voudrais vous parler d'un sujet grave (et là comme d'habitude, vous vous attendez à un truc loufoque et vous avez raison) dont l'intense dégoût associé à la révélation de l'ampleur du massacre m'est survenu quelques jours ago.

Comme vous le savez et l'avez vécu / le vivez / le vivrez, les examens ça fait peur ("Allô, c'est qui? - Ton pire cauchemar mouahaha - Aaaaaaah nooooon c'est le baaaaaaac L au secouuuuurs!!!").
Le bac ça stresse, c'est pas un scoop.
Et pour pallier à ce stress, les futurs (ou non) bacheliers décident en désespoir de cause (quelle expression classe) d'absorber toutes sortes de substances plus ou moins efficaces/légales/nocives/naturelles/agréables/etc. censées détendre la victime, augmenter ses capacités intellectuelles ou lui fournir l'effet placebo que sa tendance au psychosomatisme réclame à cor (de chasse) et à cris (noline) (pff).
En ce qui me concerne, rongée par l'anxiété et le doute de mes capacités, j'entre un jour dans une boutique bio. Devant mon air désespéré, ma mine suppliante, mes lèvres tremblotantes, et tous ces trucs, la gentille hippie délabrée me conseille vivement une boîte poussiéreuse sortie du haut d'une étagère à remèdes miracles contre l'impuissance ou la diarrhée. Découvrant les indications marquées sur la boîte en même temps que moi, elle me vante les mérites des ingrédients contenus dans les comprimés magiques qui se révèlent valoir une fortune. Mais je m'en fous, ils ont l'avantage de n'être ni des psychotropes ni des béta-bloquants et ne me feront pas de mal si ils ne me font pas de bien.

Rentrée chez moi, je suis impatiente d'entamer mon traitement d'un mois. j'ouvre la boîte, sors un comprimé, et l'ampleur de l'horreur s'offre peu à peu à mes narines ébahies (et, sans déc, je sais très bien faire les narines ébahies). Le petit bonbon pue horriblement la poiscaille. A tel point qu'une fois difficilement avalé, le comprimé ne se laisse pas oublier : il faudra plusieurs lavages de main pour oublier la vieille odeur de marée laissée sur mes doigts ébahis.
Alors, commença la torture : un mois de prise laborieuse dudit médicament odoriférant. Pourquoi me direz-vous? D'abord, parce qu'il a coûté cher. Ensuite, parce que mon subconscient est alimenté par cette croyance ancestrale (au moins) qu'un médicament dégueulasse doit être efficace (et encore, j'ai la chance d'adorer le Smecta, mais le Locabiotal, ça vous dit quelque chose?).
Bon, le bac arriva, se passa bien et j'arrêtai le traitement à 28 jours sur 30 (faut pas pousser le masochisme dans les orties), et l'horrible médicament me sortit de l'esprit (merci à lui).

Mais ce n'est qu'il y a quelques jours que l'ampleur des implications de mon acte me revint en pleine gueule comme un boomerang (me revient des jours passés...euh pardon). J'avais encore en tête la liste des ingrédients, que je soumis à une âme bienveillante. L'âme bienveillante en question me regarda dans les yeux, l'air amusé, puis limite hilare : "euh Katja, la laitance de poisson, c'est du sperme". Ce que Doctissimo et consorts confirmèrent.

Donc, pendant un mois, âmes sensibles abstenez-vous, j'ai absorbé quotidiennement le fruit des entrailles (wohoho, j'vais tout caasssseeeeer, si vous toucheeeez...hum) de bienheureux poissons mâles, tout ça pour engraisser les chercheurs d'un labo de faux médicaments qui avaient parié une bouteille de champ pour savoir si des jeunes cons allaient bouffer du sperme pour être moins ahuris aux exams. Je voudrais les féliciter et leur affirmer que je suis heureuse d'avoir contribué pour moîtié à l'achat de la bouteille.

______________

Eeeeeeeeeeeeet maintenant le moment que vous attendez tous : les Devinette-Pourie Awards.
Avec aujourd'hui, une blague envoyée par Mireille, de la Creuse (et qui apparemment a déjà été trouvée par l'auteur de Boule et Bill, mais Mireille n'a pas fait exprès elle le jure et le crache, ainsi que son dentier par la même occasion).

Qu'est-ce qu'un jeu de cartes où le perdant doit déshabiller un chien à poils longs?

Vous pouvez remplir le bulletin de réponse dans votre magazine télé ou nous envoyer la réponse sur papier libre dans les commentaires.

A vous les studios.

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Commentaires
K
Merci berangere, je me dis qu'au moins mon intense souffrance aura servi à faire rire des gens...
B
ça parait tellement dégueulasse, ça peut etre qu'efficace non ? on dit pas que manger du poisson ça rend intelligent, donc là, logique c'est du concentré !!! (et oui dans concentré il y a ... centré !) ... <br /> Mais au moins c'est du bio ... puis surtout c'est rigolo !
K
--> Vinzzz : y'a pas de quoi. Huhuhuhuuuu.<br /> <br /> --> Monsieur H : bravoooooo!<br /> ça nous fait donc : <br /> Monsieur H : 2<br /> Ln : 2<br /> Le reste de l'humanité : courage !<br /> <br /> --> LN : gleuuuargh (c'est le bruit qu'a provoqué chez moi l'évocation de ce que tu évoques).<br /> <br /> --> Lilou : en effet, je crois qu'ils n'ont plus d'idées de trucs classes pour guérir tous les maux (genre ils ont exploité toutes les fleurs un peu sympa et les fruits qu'on connaît pas), et qu'ils ont décidé de se lancer dans le gore. Miam.
L
urgh... Es-tu sûre d'être allée dans un magasin bio? Vu ce qu'on t'a fait ingérer, on dirait plutôt que tu t'es rendue dans une échoppe de simili-sorcier de pacotille...<br /> <br /> euh... je retire ce que j'ai dit. Un jour, mon pharmacien m'a vendu du shampoing à l'extrait de placenta de je ne sais plus quelle bestiole pour que je ne perde plus mes cheveux. Les simili-sorciers ont de beaux jours devant eux.
L
Du moment qu'ils ne sont passés que dans ta bouche... (Pfff non mais ils m'ont perverti l'esprit en vendanges! J'ACCUSE!) Bref, sinon tu aurais risqué de donner naissance à des sirènes... Ou des espèces de trucs avec des jambes et une tête de poisson... Non mais imagine.<br /> Pour la devinette, là je dis chapeau Mr H, j'aurais pas trouvé.
La fin des zaricots
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