Grève
Bon, je vous dois la vérité.
Si je ne poste plus, c'est à cause de la grève des scénaristes américains.
Bah oui.
Ils ne faisaient pas que Desperate Housewives, Heroes et les répliques des talk-show à la mode, ils faisaient toutes les blagues de mon blog. Y'avait 50 personnes à temps plein, dans une pièce sordide, dormant deux heures par nuit, mangeant du pain rassis et buvant de l'eau croupie, se torturant les méninges à s'en arracher les cheveux, les sourcils et les poils de nez avec leurs ongles noirs et longs et rongés. Je dois avouer que je comprends un peu pourquoi ils font grève, c'est dur la vie sans poil de nez.
Résultat, je vais être obligée de faire un article sans blagues, ou avec des blagues pourries, poil au kiki (genre). Il ne faut pas être déçus les amis, rendez-vous compte de l'énergie (et du pognon, sans déconner) que j'ai pu dépenser pour vous offrir régulièrement un tel feu d'artifice de facéties en tous genres.
Enfin bon, là je suis démunie, je me retrouve à devoir vous raconter ma vie sans la moindre once d'humour (et les devinette-pourrie awards, n'y comptez même pas, j'avais mis mes 17 meilleurs auteurs dessus, et ces flemmards puants sont en train de défiler à New-York, en bouffant des muffins, les saligauds).
Bon en même temps, ma vie est toujours aussi passionnante à raconter, alors sans les blagues...
Enfin pour résumer ça rapidement : les sandwichs à la cafét' sont trop bons, j'ai eu un A en Institutions Politiques, je parle à des gens (mais c'est quand même pas trop mes amis), je lis des bouquins chiants, ne blogue pas assez, je dors peu, j'ai des roulettes sous mes baskets et une nouvelle coupe de cheveux.
Chers amis, il est temps d'en appeler vivement au retour des scénaristes.
Si, je vous assure.
Pour vous convaincre, je vais être obligée d'employer les grands, les très grands moyens :
Eh, moi, l'autre jour, j'étais au restaurant je venais de finir mon
assiette, j'avais tout bien récuré, l'assiette elle brillait tu vois, on
aurait pu la remettre en vitrine direct, et le garçon il arrive
vers moi, et il me dit : « Vous avez terminé ? ».
Je lui dis : « Non, je vais manger l'assiette et puis après je
verrais ce que je peux faire avec la table, connard ».
Jean-Marie Bigard
- Monsieur, je voudrais un Mac parce que PC, ça veut dire "Plante
Constamment".
"
Y en a qui sont encore moins doués que moi en informatique.
J'ai un copain, dans son bureau, on lui a demandé de sauvegarder
une disquette, il l'a photocopiée puis il l'a mise dans un préservatif
pour la protéger des virus.
Lui quand il a vu une bombe dans
l'ordinateur, il a coupé le disjoncteur de l'immeuble et il
a appelé les pompiers .
C'est formidable internet.
Y a tout.
On sait pas ce qu'on y cherche,
et on trouve tout ce qu'on cherche pas."
Anne Roumanoff
Alors là vous pouvez plus tenir, j'suis sûre.
Désolée d'avoir été aussi loin, mais faut vraiment qu'ils reviennent.